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Paléoclimatologie (thésaurus)

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Concept information

phénomène naturel > phénomène océanique > circulation océanique

Terme préférentiel

circulation océanique  

Définition

  • La circulation océanique joue un rôle clé dans la régulation du climat, en assurant le stockage et le transport de chaleur, de carbone, de nutriments et d’eau douce à travers le monde. Des mécanismes complexes et variés expliquent cette circulation et définissent ses propriétés à court et long terme. La circulation océanique peut être conceptuellement divisée en deux composantes : une circulation rapide de surface, engendrée par les vents, et une circulation large et plus lente, gouvernée en majeure partie par la densité de l’eau. En soufflant au-dessus de l’océan, les vents exercent une force de friction à sa surface, forçant ainsi l’apparition de courants marins superficiels. Sous l’effet de la rotation de la Terre, ces courants se dirigent perpendiculairement à la direction du vent, vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la gauche dans l’hémisphère sud. Lorsque de tels courants se rencontrent, des zones de convergence ou de divergence d’eaux apparaissent, engendrant des phénomènes d’upwelling (les eaux profondes remontent à la surface) ou de downwelling (les eaux de surface s’enfoncent dans les profondeurs). Cette circulation engendrée par les vents est de loin la plus dynamique et la plus énergétique. C’est aussi celle qui contrôle la majeure partie des phénomènes de petite échelle. À l’inverse, les variations dans la densité de l’eau contrôlent la circulation océanique à des échelles de temps et d’espace bien plus grandes. Cette dernière est donc gouvernée principalement par la température et la salinité de l’eau, mais pas uniquement : le mélange turbulent y exerce aussi un rôle majeur. Elle agit sur l’ensemble de l’océan et a donc une influence considérable sur les zones abyssales où la circulation engendrée par le vent n’a pas accès. Cependant, cette circulation est lente et génère des courants faibles, ce qui la rend bien plus difficile à observer. On estime par exemple qu’il faut 1 000 ans à une particule d’eau pour clôturer la circulation globale de retournement. Une telle circulation est donc relativement stable sur de longues périodes de temps. En certains points très précis, essentiellement dans l’Atlantique nord et l’Antarctique, l’eau de surface se densifie et plonge vers les fonds marins. Sa densification est en lien avec un refroidissement des eaux de surface et une augmentation de sa salinité par la formation de glace qui soustrait de l’eau douce. Les eaux se déplacent alors en surface pour compenser celles qui ont plongé. La manière dont ces eaux remontent des profondeurs vers la surface (les phénomènes d’upwelling) est encore peu comprise. En plus de l’importance des zones de divergence créées par les vents dans ces remontées d’eaux, la présence de turbulence au niveau de sols marins ayant une forte topographie peut également engendrer des phénomènes de convection qui ramènent les flux vers la surface. (Adapté de : https://ocean-climate.org/sensibilisation/la-circulation-oceanique/)

Concept générique

Traductions

URI

http://data.loterre.fr/ark:/67375/QX8-1LN3FH94-3

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